Le dimanche 2,5 octobre 2005,
dès midi, une bonne centaine et demie d'amoureux
de la nature avaient pris position à la Croix
Boyon, à quelques centaines de mètres du
parc de chasse, celui qui rêve de devenir un enclos
de chasse. Il s'agissait de particuliers qui avaient
répondu à l'invitation de Serre Vivante,
mais aussi d'une quantité impressionnante
d'élus et de repésentants d'associations de
défense de la nature, associations locales,
doloises, doubsiennes et francomtoises. Si on compte que
chaque président d'association peut
représenter de 50 à 200 personnes,
ça fait de la quantité dans les suffrages.
Pour les élus, il y en avait des 4 cantons du nord
du Jura.
Pique-nique, sono et discours
de circonstance, promenade digestive de 4 km le long du
grillage, présence d'élus de diverses
couleurs et provenances, et même de diverses
distances, et enfin, juste avant la dispersion de cette
université d'un jour, dégustation de
produits locaux fournis par le GAEC de
Moissey.
Les tribuns qui se sont
succédé (il paraît que
succédé ne doit pas s'accorder avec le
sujet, malgré la présence du verbête)
à la Sono, un micro et deux hauts-hauts-parleurs,
l'ont dit de diverses manières, "la forêt
est un bien commun et millénaire", et si la
propriété privée n'est jamais remise
en cause, la présence de grillage n'est toujours
pas acceptable. Ce n'est pas parce qu'on a des sous qu'on
peut faire tout, donc n'importe quoi.
Il est clair que ni les
différents élus, ni Serre Vivante, ni les
personnes particulières ne baisseront les
bras.
* fin de l'acte I:
dans un premier temps, l'objectif était bien
que le parc de chasse ne change pas de
propriétaire "discrètement", comme les
différents "acteurs" de ce "drame"
s'apprêtaient à le faire.
Pour ce qui est de l'acte II,
il y a déjà bien du monde au travail, et si
notre raison d'être est d'informer (le plus
clairement possible) les Moisseyais, nous sursoyons la
publication d'informations de premier plan qui
pollueraient le "bon" déroulement des
affaires.
En attendant,
régalez-vous de ce scoop,
Bois de la Serre: Dole ne
paiera pas !
NB. A propos de Dolouais,
justement. Au moment de l'installation de la logistique,
vers midi moins le quart, les chasseurs de Dole, qui
pliaient leurs gaules, ont indiqué très
amicalement que eux aussi ils étaient solidaires
des anti-grillages.
Qu'ils aillent le dire
à leur maire!
|