au village de moissey, encore un vrai conte de fée

les tribulations des bois Matherot

petite histoire des bois Matherot-Dubuc, ou 112 hectares 46 ares et 58 centiares dans les barbelés depuis 1992, par Christel Poirrier

texte et images de Christel Poirrier

pour des encouragements: mairiemoissey@wanadoo.fr

aller au menu "bois matherot", 31 articles

dernières nouvelles, pas à pas, été 2005

menu noir: autres pages sur le maintien de l'intégrité du Massif Forestier de la Serre

Cette carte de Moissey remonte à 1913, date de la publication de la Monographie Guinchard. ©Edmond Guinchard-1913

 

Ce plan, antérieur à 1900 (postérieur à 1860, date d'autorisation du four à chaux), montre la superficie des bois Matherot, ainsi que la présence d'une tuilerie Matherot (Bouveret) et d'un four à chaux. On pourrait supposer que le domaine forestier Matherot était déjà ainsi au moment du percement du CD 37, vers 1850. Avant ce percement, Moissey était relié à un grand carrefour de chemins qui était à la Croix Boyon. En haut à droite de ce plan, on peut voir le quadrillage des bois communaux, établis vraisemblablement sous l'ancien régime. Au sud du chemin de la poste, le territoire communal est occupé par les bois de Dole (dont Dole est propriétaire sur la commune de Moissey) ©Archives Municipales-Moissey.

Les Matherot sont une famille doloise, anoblie par les charges du parlement de Besançon. Elle a tenu les seigneureries de Desnes, de Menotey et de Preigney.

A propos des bois: "Jeanne-Françoise Guillamier donna sa part à Pierre Royer, écuyer et capitaine d'artillerie, et celle de M. Matherot passa à son fils Antoine. MM Royer et Matherot se qualifiaient tous deux, en 1787, de co-seigneurs de Moissey. (d'après Edmond Guinchard, Monographie de Moissey, p. 65)

portion de la Carte (compatible GPS) 3223 O, "Pontailler/Pesmes", échelle 1/25000, de l'IGN

©IGN-France

en bleu: le chemin des écoliers, balisé par les enfants en 1996, avec des "é" et de la peinture blanche, qui va du village, via les Gorges, à la Grotte de l'Ermitage, en suivant les lignes des bois communaux.

en rouge: du vieux concasseur des Gorges aux Carrières meulières: le chemin des meulières, époque néolithique, de -4000 à -2000 (R. Delmas), puis des Carrières meulières à la Croix Boyon, chemin forestier très ancien.

en vert: le chemin cadastré AC 99, qui nous a été soustrait pour la réunion de AC 98 et AC 17. Lorsque les acheteurs des Bois Matherot ont échangé, en 1992, avec la commune, le chemin AC 99 contre un autre morceau, ils se sont bien gardés d'annoncer qu'ils allaient clore (enclore) la réunion des morceaux 98 et 17. Les usagers de la forêt ont été abusés, floués, grugés.

la parcelle encagée représente les 9/10e de l'ensemble. Le dessinateur a fait des fils de fer barbelés (raison obsessionnelle), mais il y a seulement 4 km de grillage inoffensif pour protéger les sangliers. Croquis ©ChristelP-2005 d'après le plan cadastral communal, feuille AC.

petite histoire des bois Matherot, territoire communal de Moissey

 

 

avant le Groupement Forestier de la Serre (avant 1992)

Au début du XXe siècle (autour de la guerre de 14), les bois Matherot sont devenus Dubuc par héritage... Monsieur Dubuc était marchand de bois (on dit aujourd'hui exploitant forestier) et il employait des bûcherons qui n'étaient sédentaires que le temps du chantier. Fernande Pellegrini, avant d'épouser Jean Nicolin, vivait dans une famille de bûcherons, qui plantait sa cabane à la demande, toutefois au moins pour une saison.

Autour de 1930, M. Dubuc a trouvé plus judicieux de loger ses bûcherons dans une véritable maison, qui est encore debout actuellement, et qui a servi longtemps aux méchouis des routiers, puis de cabane aux chasseurs, et même de lieu de pique-nique aux écoliers de Moissey qui ont passé la journée en forêt le 8 janvier 2001 -premier jour de classe du IIIe millénaire-.

Lucienne Rovet-Brischoux se rappelle très bien de la famille Bordey, autour de 1938, qui vivait dans la maison Dubuc, toute l'année. Il faut dire que la parcelle dite des bois Matherot a une superficie de plus de 100 hectares, ce qui justifie largement l'établissement d'un bûcheron à demeure.

L'histoire de la parcelle des bois Matherot reste longtemps sans histoires. Cette parcelle abrite deux "affleurements triasiques secondaire" qui font le bonheur des écoliers et des universitaires, botanistes ou géologues, un de chaque côté de la route CD 37. Ces témoins du "secondaire" contiennent des grès plus ou moins agglomérés, de l'eau, de la faune et de la flore très spécifiques. Sur ces deux sites, on tire, pour les besoins locaux, de l'arkose, ou plutôt du sable arkosique pour les nécessités de la construction dans l'alentour, mortier et sable d'enduit. La sablière qui est à l'est du CD 37 a fait l'objet d'industrialisations diverses jusque dans les années 1960. Puis le développement de l'extraction des sables de rivière et des moyens de transports s'est fait au détriment de ces petites sablières, auxquelles il convient d'ajouter celle des bois de Moissey, proche de la grotte de l'Ermitage.

Les promeneurs s'entendent du mieux qu'ils peuvent avec les chasseurs, M. Dubuc prête volontiers ses installations aux routiers ou chasseurs en fête. Les promeneurs se promènent, les gastro-mycologues ramassent leurs trompettes. On passe sans le savoir d'une parcelle privée à des bois domaniaux, seules les pancartes l'indiquent: la forêt est un bien public, coutumièrement collectif et indivis, sans discontinuité, c'est un ensemble d'arbres dont chacun ignore qu'ils sont propriété publique ou privée. Le chemin forestier cadastré AC 99, permet de relier le village de Moissey à la croix Boyon, en passant par les Gorges. Les Gorges, c'est la ballade du dimanche et pour les plus audacieux, on pousse jusqu'à la Croix Boyon. Les dimanches d'été, après les grands travaux, on va souper au bois, à pied, à cheval et aussi en voiture. Les petits mammifères, tous comme les moyens et les gros, vaquent librement dans tout le massif et copulent allègrement d'est en ouest... Les bécasses n'en font qu'à leur tête (comme de bien entendu). On est en pleine harmonie entre les forestophiles et les forestivores (ceux qui en vivent). Il ne vient à l'idée de personne que la terre qui nourrit généreusement les arbres puisse un jour être traitée comme un carré d'asperges, c'est pourtant ce qui se produit un jour de 1992, où l'opinion apprend qu'un "Groupement Forestier de la Serre" vient de se porter acquéreur du grand domaine Dubuc, pour, dit-on, en faire une aire d'élevage de sangliers, et par suite fait ériger une enceinte de grillage. Surtout le jour où les barbelés poussent comme des champignons.


pendant le Groupement Forestier de la Serre (1992-2005)

Un kilomètre-carré de la forêt qu'on croyait banale se trouve en quelques mois encagé comme un camp de concentration: les chemins battus et rebattus ne sont plus accessibles (essentiellement le chemin AC 99), la mare triasique est sous les verrous par près de 4 km de clôture teutonne édifiée sur des fondations de béton. Il ne manque que les miradors. Les populations dominicales sont déçues: en effet, le droit est respecté, on a le droit de clôturer un km-carré de forêt du moment que c'est une propriété privée. L' Association de Bienfaiteurs qui siège loin d'ici a réuni les millions de francs nécessaires à l'achat et à l'encagement de la parcelle. Les bruits vont bon train, ces gens au portefeuille opulent pourraient même chasser jour et nuit, 366 jours par an pour peu qu'ils réussissent à transformer le lieu en résidence, avec une vraie construction (cette parcelle est alors inconstructible).

«Ils ont commis ici ce que les indigènes n'auraient jamais osé faire, ils ont agi ici comme ils n'auraient pas osé le faire chez eux» dit-on et entend-on. On n'est plus sous l'angle de la légalité, mais celui du savoir-vivre.

Cerise sur les bois Matherot, les nouveaux propriétaires font ami-ami avec les chasseurs locaux, soit en leur confiant la surveillance du Camp, soit en leur offrant la jouissance de la partie Est, avec les clés de la cabane Dubuc.

En fin de compte, les élus du village de Moissey et ceux qui constituent le SIVOM de la Serre ne cachent pas que si c'était à refaire, on ne laisserait pas cette ignominie se faire. On financerait, on achèterait, on unirait toutes les forces libres pour résister à cette occupation.

 
coup de théâtre (été 2005)

Au mois de juin 2005, au moment où on fixe le périmètre de Natura 2000 et son comité de pilotage, on apprend bien du nouveau. Un autre propriétaire se profile à l'horizon, avec une nouvelle activité... agricole!

Les Moisseyais, les Dijonnais, les Dolouais vont-ils se faire gruger encore une fois ? Comment les programmes Charte de l'Environnement, Natura 2000, la Communauté de Communes du NO Jura, le Sivom du Massif et le Front de Libération de la Serre vont-ils repousser le troisième âge doré s'il voulait faire joujou-fusil/pan-pan (hypothèse redoutée mais pas démontrée) dans la forêt des autres ?

Vous le saurez en lisant la suite...


dernières nouvelles, pas à pas

- Le 5 août 2005, publication dans la presse de la mise en vente des cinq parcelles dites les "Bois Matherot", avec comme date butoir le... 20 août 2005 (soit deux semaines !!!)

- Le jeudi 11 août 2005, le président du Sivom de la Serre envoie un courrier à la SAFER pour lui indiquer que le délai d'action expirant le 20 août ne permettait pas, honnêtement, aux différents conseils municipaux, d'étudier la situation, pour le cas où elle devrait être réglée par le même Sivom de la Serre.


- Le dimanche 14 août 2005, le Progrès de Lyon fait sa Une avec ce titre:

"Moissey: 113 hectares à vendre suscitent passion et tension".

L'article nous apprend en particulier que le domaine qui avait été acheté, en 1992, 1,7 million de francs est mis en vente pour 609 000 Euros, soit en gros 4,0 millions de francs.

Quant au candidat à l'acquisition, un éleveur-dresseur de chiens de chasse, il livre son étonnement que cette affaire fasse "un tel cirque". Certainement ignore-t-il, et il serait bien le seul, que la rumeur lui prête un autre projet, qui contient le mot chasse payante, et dans lequel il représenterait un groupe d'acheteurs avec des moyens financiers sans bornes et de provenance internationale. La France d'Embas, qu'on prend régulièrement pour une bande d'imbéciles, si elle a tout de même de quoi se poser des questions (40 chiens, 100 hectares, 4 millions de F, chasse payante... et pourquoi pas, un héliport ?) elle aurait effectivement bien tort de s'inquiéter...


- le lundi 15 août 2005, tard le soir, publication de Serre-Infos numéro Un, dans les boîtes électroniques:

serre-info n°1, bulletin spécial de Serre Vivante, diffusé le 15 août 2005


- Le mardi 16 août 2005, à 18 h, le maire de Moissey réunit extraordinairement son conseil municipal avec cet ordre du jour: "la vente du parc de chasse".

"Après avoir pris connaissance de l'acte de publicité légale (informant de la vente de l'actuel parc de chasse du massif de la Serre (parcelles AC 17, 45, 46, 98 et 99 d'une superficie totale de 112 ha 46 a 58 ca sur la commune de Moissey),

Le conseil municipal de Moissey, à l'unanimité

Souhaite étudier avec les communes riveraines du Massif de la Serre les possibilités d'acquérir ces biens,

Sollicite le SIVOM pour réunir les collectivités concernées afin d'élaborer un projet d'acquisition,

Mandate à ce titre le SIVOM pour intervenir auprès de la SAFER"


- le lundi 22 août 2005, tard le soir, publication de Serre-Infos numéro Deux, dans les boîtes électroniques et à l'état de brouillon:

serre-info n°2, bulletin spécial de Serre Vivante, diffusé le 22 août 2005

ce bulletin contient "l'appel de la forêt", papier qui se nourrit de signatures


- le mercredi 31 août 2005, à Montmirey-la-ville et à 14 h, M. Michel Noirot, responsable du dossier à la Safer, convoque une réunion autour de la commission cantonale des structures… Il s'agit de présenter le projet de M. Hytier. A l'issue de cette réunion, on apprend que le Comité technique de la Safer accorde aux candidats un délai de deux mois pour permettre aux collectivités locales de monter leur dossier.

Présence ce jour-là et à cet endroit d'une demi-douzaine de gendarmes.


- le vendredi 2 septembre 2005, après 20 h, nous apprenons que le Comité Départemental de la Safer, décide, à partir des propositions du Comité Technique, d'accorder à partir d'aujourd'hui deux délais, un de deux semaines pour que les communes candidates puissent prendre une délibération de candidature, un de deux mois pour le montage financier.


- le samedi 3 septembre 2005, le Progrès de Lyon confime cette information. Le Directeur Régional de la Safer, Michel Noirot, confirme ce qui était dans l'air, c'est qu'à financement égal, la priorité sera donnée au groupement des communes.


- le jeudi 8 septembre 2005, à Offlanges, le Sivom est réuni en AG par son président Roland Dodane. La position des élus se durcit avec la signature d'une motion qui fait état de délais impossibles à tenir pour instruire et monter honnêtement un dossier d'acquisition.


- le mardi 13 septembre 2005, la Safer écrit au Sivom de la Serre, sur un ton qui s'humanise: "nous ne méconnaissons pas les délais impartis pour réunir un Conseil Municipal". Apparemment, le fait que la correspondance écrite se fasse avec copie aux différents ministères permettrait que le ton et les actes deviennent de plus en plus urbains.


- le samedi 17 septembre 2005, in le Progrès de Lyon, la Safer fait savoir qu'à la demande de 6 mois de délais formulée par le Sivom de la Serre, elle accordera trois mois.... (preuve de la réputation de souplesse de cette "institution")


- sans date, (lundi 19 septembre) du monde se réveille, en particulier des communes qui n'adhèrent pas au Sivom de la Serre, mais qui ont conscience que le Massif est à tout le monde, commencent à étudier la mise de leur poids dans la balance...


- le mardi 20 septembre 2005, le Progrès publie  la prise de position de Hubert Reeves, qui est en faveur de l'acquisition des Bois Martherot par les collectivités locales.


- le même jour à midi, c'est Greenpeace qui fait part de son naturel soutien.


- le mercredi 21 septembre, faux jour de l'automne, arrivent 153 signatures sur le serveur de moissey.com


- le vendredi 23 septembre dans la nuit, publication du Serre-info n°7 qui regorge de bonnes nouvelles.


- le vendredi 30 septembre dans la nuit, arrivent 210 signatures.


- le dimanche 2 octobre 2005 tous les amoureux de la forêt et de la nature se rassemblent, dès 12 h, pour une journée forestière et joyeuse, ils apportent leur manger, mais pas leurs outils.


- le vendredi 7 octobre 2005 un drôle de bruit réveille les ménagères de moins de 50 ans et leur complice: le parc de chasse des Bois Matherot n'est plus à vendre... Voilà ce que vendredi dit, à voix basse...


- le vendredi 14 octobre 2005 , ce sont 280 signatures qui arrivent. Le piège à éléphants (la suspension de la vente) n'a pas l'air de fonctionner. Peut-être mettre plusse de branchages pour occulter le trou.


- le mercredi 9 novembre 2005 , un décimètre-carré de la page 7 du Progrès de Lyon annonce la fin (provisoire ?) de l'affaire des Bois Matherot, en donnant succinctement, de vraies infos...


- le jeudi 10 novembre 2005 , c'est la Voix du Jura qui annonce le renoncement de la personne qui souhaitait élever des chiens de chasse dans les Bois Matherot.


- le samedi 12 novembre 2005 , dans le bulletin n° 10 de Serre Vivante -spécial Serre-Info-, le président Pascal Blain remercie à peu près tous les protagonistes de ce succès. A peu près tous car il existe une cohorte d'obscurs qui ont contribué à atteindre les objectifs qu'on sait dans la plus grande discrétion.


- le mardi 15 novembre 2005 , dans le Progrès, le Sivom de la Serre déclare que grâce à sa vigilance, le projet d'acquisition est éteint.


 fin

(pour l'instant)

 

Extrait de "Le Progrès de Lyon", édition Jura, du mercredi 9 novembre 2005

La presse papier quotidienne et monopolitaine publie cet article d'une grande clarté et qui, pour une fois, ne martèle pas que Dole ne paiera pas. Elle n'oublie pas de dire les sous, et surtout, mentionne cette hantise qui était dans l'air (le polluait), la perspective d'"un enclos de chasse" dans "une affaire en prête nom".

Extrait de "La Voix du Jura", du jeudi 10 novembre 2005

Autre cloche, autre son, c'est connu. La Voix du Jura annonce un "renoncement" de l'acheteur envisagé.

Extrait du Progrès de Lyon, du mardi 15 novembre 2005

Hors le Sivom de la Serre, point de salut: c'est écrit là

moissey.com

menu noir: autres pages sur le Massif Forestier de la Serre

1. petite histoire des bois Matherot, au jour le jour, par Christel Poirrier

2. l'incarcération des bois Matherot ou comment faire dans l'élégance quand on a du goût, (Christel Poirrier)

3. l'engrillachement des bois Matherot, coupures de presse de 1992, envoi de Serre Vivante

4. les bois Matherot, le point en juillet 2005, par Pascal Blain, président de Serre Vivante

5. L'encagement des bois Matherot, le droit de préemption des SAFER, transmis par Pascal Blain

6. Serre Vivante, ses pompes et ses oeuvres, l'AG de novembre 1998, par Brigitte Laffage

7. La Charte de l'Environnement, par Emmanuel Riat

8. Natura 2000, grandeur et servitude (en cours)

9. serre-info n°1, bulletin spécial de Serre Vivante, 15 août 2005, "la mise en bouche"

10. serre-info n°2, bulletin spécial de Serre Vivante, "l'appel de la forêt"

11. Clôtures, Enclos, grillages, "rouvrir la nature", de bonnes infos sur le web

12. l'appropriation de l'espace, par Pierre Gillet

13. serre-info n°3, du 29 août 2005, "l'éloge de la clarté"

14. extraits de la presse écrite, 25 et 27 août 2005

15. la vente des Bois Matherot, que des rumeurs

16. la vente des Bois Matherot: les quatre candidatures examinées par la Safer

17. serre-info n°4, du 5 septembre 2005, "le marathon"

18. l'arkose sur le massif de la Serre

19. achat des bois Matherot, le positionnement des communes du Sivom de la Serre

20. serre-info n°5, du 10 septembre 2005, "les communes se durcissent"

21. serre-info n°6, du 18 sept 2005, "élargissement aux communes non-sivom et arrivée de Hubert Reeves"

22. serre-info n°7, du 23 sept 2005, 153 signatures et signataires et bonnes nouvelles

23. le Serrement de la Croix Boyon, le 2 octobre 2005, dès 12 h et 200 signatures

24. serre-info n°8, du 30 sept 2005, juste avant le 2 octobre 2005

25. Dossier de Presse (en cours)

26. Serre Vivante et son Université d'Octobre, à la Croix Boyon le 2 octobre 2005, de 12 à 17 h

27. les différents aspects du projet d'acquisitation des Bois Matherot

28. les chiroptères (chauves-souris) du massif de la Serre

29. serre-info n°9, du 14 octobre 2005, après le rassemblement de la Croix Boyon et 280 signatures
site de Serre Vivante
30. serre-info n°10, le parc de chasse n'est plus à vendre

31. on vous écrasera comme des merdres, [mais pas ce coup-ci]
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