autour de moissey

la gare des CFV de Moissey

la pré-histoire (1880-1901)

CPA et photos de Christel P

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Les informations qui suivent sont extraites de l'article de Wikipédia "L'Histoire des Chemins de Fer Français" et concernent la naissance du réseau à voie large de 1,435 m. Le sous-réseau qui en est né, à voie métrique (1,00 m) a été ainsi nommé "réseau secondaire".

Le réseau secondaire a été plus facile à installer: la voie métrique, souvent unique, a facilité les travaux de génie civil (l'emprise au sol est moins importante, elle permet des courbes plus serrées et des rampes plus fortes et nécessite des ouvrages d'art moins nombreux, elle passe souvent sur chaussée ou en accotement) le matériel roulant, tractant et tracté, nettement plus léger, coûte beaucoup moins cher (à la fin du XIXe siècle, le km de voie coûtait 175 000 Francs-Or en voie de 143,5 contre 80 000 en voie de 100 cm).

Le succès de la voie métrique lui a permis d'être présente en Europe continentale et dans la France d'Outre-mer, et très longtemps après la disparition du réseau secondaire français, on la retrouve aujourd'hui un peu partout dans le monde dans de nombreux réseaux de tramways urbains et interurbains, tant en Europe qu'outre mer.

 

Transport ferroviaire en France.

L'histoire des chemins de fer français débute au début du XIXe siècle. Elle consiste en sept grandes phases qui ont en commun une forte volonté politique de l'État dans les orientations choisies et les moyens mis en œuvre. Cependant, la France a longtemps possédé un important réseau secondaire, à voies métriques et étroites, généralement créé à l'initiative des départements, et exploité par des compagnies privées.

 Les bases du réseau

 * 1814, l'ingénieur en chef des mines Pierre Michel Moisson-Desroches adresse à Napoléon un mémoire intitulé : Sur la possibilité d'abréger les distances en sillonnant l'empire de sept grandes voies ferrées. Ce mémoire centrait sur Paris ces sept voies ferrées. Il sera repris en 1838 par Baptiste Alexis Victor Legrand.

* 26 février 1823, première concession d'une ligne de chemin de fer en France par ordonnance du roi Louis XVIII ; il s'agit de la ligne de Saint-Étienne-Andrézieux, 23 km, concédée à perpétuité à Messieurs Beaunier et de Gallois pour le transport de houille; cette ligne fut mise en service le 30 juin 1827 et est donc la première d'Europe continentale; la traction des wagons était réalisée par des chevaux.

* 7 juin 1826, concession de la ligne Saint-Étienne-Lyon, 58 km, aux frères Seguin; la ligne fut ouverte de 1830 à 1832. Cette ligne entre en concurrence directe avec le canal de Givors à Rive-de-Gier qui connait un grand succès depuis son ouverture en 1780. Mais la mauvaise gestion de ce canal facilitera la tâche au chemin de fer dans sa course au monopole. C'est la première ligne de voyageurs payants.

* 27 août 1828, concession de la ligne Andrézieux-Roanne, 67 km, la ligne fut ouverte de 1832 à 1833. En fait, cette ligne n'arrive pas tout de suite à Roanne, celle-ci lui ayant refusé son territoire, mais s'arrête au Coteau, sur l'autre rive de la Loire, aux Varennes. Là, une estacade permet le transbordement du charbon dans les bateaux de Loire, et bientôt ceux du canal de Roanne à Digoin alors en construction (il ouvre en 1838). La Loire sera franchie par la voie ferrée fin 1858, pour se raccorder à la ligne du Bourbonnais. Entre Balbigny et le Coteau, cette première ligne suivait un tracé différent de l'actuel, et on peut en voir sur place encore des vestiges bien visibles: tranchées et remblais reconvertis aujourd'hui en chemins vicinaux.

* 7 avril 1830. Concession à perpétuité du Chemin de fer d'Epinac à Pont d'Ouche au profit de la Compagnie des houillères et du chemin de fer d'Epinac. Chemin de fer industriel de 28 km construit par Samuel Blum pour le transport de la houille du gisement d'Epinac au canal de Bourgogne. A l'origine, traction animale et avec des plans inclinés. A la suite de nombreuses vicissitudes, le chemin de fer est repris par l'Etat qui le confie ensuite au PLM.

* 24 août 1837, inauguration de la ligne Paris-Saint-Germain-en-Laye concédée le 9 juillet 1835, longue de18 km parcourus en 25 minutes (correspondant au parcours entre Paris et Le Pecq situé au pied de la terrasse de Saint-Germain de l'autre côte de la Seine) et construite par l'ingénieur Eugène Flachat sur une initiative des frères Pereire.

* 21 octobre 1838, inauguration de la ligne Abscon-Saint Waast concédée à perpétuité le 24 octobre 1834. Chemin de fer à caractère industriel long de 15 km exploitée par Compagnie des mines d'Anzin jusqu'à sa nationalisation en 1946. Outre le transport de la houille, ce chemin de fer assurait un service voyageur.

* 1838, Baptiste Alexis Victor Legrand trace le réseau grandes lignes en étoile centrée sur Paris, connu sous le nom d'Étoile de Legrand, similaire au réseau routier du XVIIIe siècle, et qui influença fortement la géographie économique et sociale de la France.

* 31 mai 1839, inauguration de la ligne de Montpellier à Sète (anciennement Cette) par le duc de Nemours d'où il s'embarque pour l'Algérie.

* 1841, inauguration de la ligne Strasbourg-Bâle, 140 km, première ligne internationale européenne, construite et exploitée par Nicolas Koechlin.

* 11 juin 1842, «Charte » des chemins de fer: la loi relative à l'établissement des grandes lignes de chemins de fer, fixant le régime des chemins de fer en France, crée un modèle original de partenariat public-privé. L'État devient propriétaire des terrains choisis pour les tracés des voies et il finance la construction des infrastructures (ouvrages d'art et bâtiments). Il en concède l'usage à des compagnies qui construisent les superstructures (voies ferrées, installations), investissent dans le matériel roulant et disposent d'un monopole d'exploitation sur leurs lignes.

Les grandes compagnies

 

En 1897, Bordeaux n'est déjà plus qu'à 8 h de Paris

 * 1859, conventions ferroviaires État-compagnies: à l'inspiration du duc de Morny, les lignes concédées sont réparties en six grandes compagnies.

* 1878, nationalisation des réseaux ferroviaires des Charentes (naissance du réseau de l'État).

* 17 juillet 1879, loi adoptant le plan Freycinet qui prévoit un programme de travaux destiné à porter le réseau ferré d'intérêt général de 29 600 kilomètres environ (dont 21 300 en exploitation) à 38 300, en y incorporant 8 800 km de lignes nouvelles à construire (incluant 2 500 km de lignes d'intérêt local déjà concédées). Ce plan qui devait permettre de desservir toutes les sous-préfectures fut quasiment achevé en 1914.

* 20 novembre 1883, loi portant approbation des conventions avec les six grandes compagnies

- Compagnie de Paris-Lyon-Méditerranée,

- Compagnie d'Orléans,

- Compagnie du Midi,

- Compagnie du Nord,

- Compagnie de l'Est,

- Compagnie de l'Ouest,

celles-ci acceptaient un certain nombre de concessions à ouvrir, en contribuant aux frais d'exploitation pour un montant fixe, l'État s'engageant à subventionner au-delà de ce montant.

 L'entre-deux-guerres

 

* 1933, révision de la convention ferroviaire de 1921

* 1934, le gouvernement Doumergue d'union nationale décide de contingenter provisoirement par voie réglementaire, en interdisant toute nouvelle activité, les transports routiers et fluviaux de voyageurs et de marchandises pour compte d'autrui. De plus, par un avenant de 1933 à la convention de 1921, les obligations imposées aux compagnies ferroviaires ont été allégées moyennant un contrôle plus étroit de leur gestion par l'État.

 La nationalisation

 

* 31 août 1937, décret-loi approuvant la Convention concernant la constitution de la SNCF et la nationalisation des réseaux.

* 1er janvier 1938, nationalisation des chemins de fer et création de la SNCF, avec le statut d'une société d'économie mixte dans laquelle l'État détenait la majorité. Les concessions et les actifs (à l'exception du domaine privé) sont transférés à la société nouvellement créée. Pierre Guinand est nommé comme premier président de la SNCF.

 

lettre-demande de M. Bourgeois, en 1880

témoignage et aquarelle de Blanche Ménans

Une page des mémoires de Blanche Ménans, épouse du Conseiller Général de l'époque (de 1872 à 1909), qui était Henry Picot de Moras, baron d'Aligny. (source: M. Joseph Picot de Moras, son petit-fils)

l'inauguration de la ligne

le chemin de fer vicinal: le tacot Dole-Pesmes 1901-1933

histoire de la ligne du Tacot, par Sébastien Cornéglio, élève du CM1 en 1991

histoire de la ligne du Tacot, cartes diverses et dessin aérien de Jean Finsterwald

les gares de la ligne de Dole à Pesmes, rapide aperçu en cartes postales

une belle anecdote, de Bernard Grebot, moisseyais né en 1923

CFV Dole-Gray, cahier des taxes de transport, documentation des AJD du Jura de Brigitte Laffage

la petite Pinguely 030 de la ligne Dole-Gray

voitures et wagons de la ligne CFV Dole-Gray

histoires de draisines aux CFV

le règlement "intérieur" des Chemins de Fer Vicinaux, d'après Pascal Magnin, auteur ferroviaire

les usagers de la ligne se souviennent


la gare des CFV et le dépôt de Dole

la halte des CFV, Boulevard Wilson, à Dole

la gare des CFV d'Authume

la gare des CFV de Jouhe

la gare des CFV de Rainans

la gare des CFV et son quartier à Menotey

la halte des CFV de Peintre et le plan de l'édicule

CFV: pré-histoire et inauguration du tram, Moissey, 21 juin 1901

CFV: l'embranchement particulier des Gorges de Moissey (1914)

arrivée du Tacot sur Moissey, le 8 juin 1925, prends ta loupe ami lecteur

la gare des CFV et son quartier à Moissey

les écoliers sur la ligne du tacot CFV (en 1976)

les écoliers à la gare des CFV de Montmirey-la-ville

les écoliers à la gare des CFV de Montmirey-le-château et le quartier de la gare

la halte des CFV de Champagnolot (hameau de Dammartin)

les écoliers à la gare des CFV de Dammartin, le vendredi 17 juin 1994

Dammartin, les plans de la Gare CFV au 1/87e (échelle Ho)

la gare des CFV et son quartier à Pesmes


L'inauguration de l'Etoile Rouge, locomoteur en voie de 50, à Frasne-les-Meulières, le 14 juin 1998

voir aussi le petit train de Laurent dans un court métrage superbe [sur YouTube]

arrivée du Tacot sur Moissey, le 8 juin 1925, prends ta loupe ami lecteur

Mise en place du sentier du Tacot, voie pédestro-pédagogique de Montmirey-la-Ville à Moissey, via le mont Guérin et la voie ferrée vicinale.

Le sentier du tacot, le projet, par Brigitte Laffage

Le sentier du tacot, l'inauguration, le 21 sept 2002

voir toutes (presque) les cartes postales sur le tacot de Moissey.

voir aussi le petit train de Laurent dans un court métrage superbe [sur YouTube]

les CFV du Jura, site de Stéphane Vercez, sur le web

les CFV du Jura, site de Jean-Michel Guyon, sur le web

les CFV de la Haute-Saône, sur le web

les CFV du Vivarais, sur le web

le chemin de fer de la baie de Somme sur le web

association voies ferrées du Velay, sur le web

association des Amis du Petit Anjou, AAPA, sur le web

les voies métriques en franche-comté, d'Elie Mandrillon, sur le web

la première ligne à voie métrique du Doubs, Pontarlier-Mouthe, sur le web

le tracé de la ligne CFV de Dole à Pesmes sur google-maps, par Marc Thiébaud, amateur ferroviaire

le chemin de fer vicinal: le tacot Dole-Pesmes 1901-1933

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