une belle
journée ferroviaire
Vendredi 17 juin 1994, les
élèves des écoles de Frasne et de
Moissey se sont rendus sur les traces du "Tacot" de la
ligne de Dole-Pesmes.
oOo
A 8 h 45, les
élèves de Frasne sont venus à
l'école pendant que nous, ceux de Moissey nous
jouions à la balle au prisonnier. A 9 h, le
maître a confié à quelques
élèves des affaires, jumelles, pharmacie.
(Anne Vermot Desroches)
Nous avons traversé un
chemin où passait la "voie" qui conduisait
à Montmirey-la-Ville. Nous sommes allés
voir la gare de ce village. (Sonia
Lüder)
Cette gare est à
l'extrémité ouest du village, assez grande,
à deux corps, toujours intacte mais agrandie.
(Antoine Pageaut)
Nous avons
pénétré dans les champs, puis deux
ou trois champs plus loin, nous sommes passés par
les fils barbelés. Nous avons perdu la ligne
pendant un quart d'heure et nous l'avons retrouvée
à la gare "Gudelot", c'est à dire de
Montmirey-le-Château. (Natacha Gudelot)
Cette gare est le domicile de
la famille Daniel Gudelot, qui l'a respectée, mais
agrandie et rehaussée. Ensuite nous sommes
arrivés sur un très long chemin qui est en
plein sur la ligne et dans le Bois des Clefs. Il contient
des pierres noires en quantité et le maître
a proposé "le concours de la plus lourde" (C'est
Antoine qui a gagné avec 815 g). (Allan
Nicod)
Au bout, un pont sans tablier,
nous a obligés à franchir un ruisseau avec
difficulté (risque de noyer les souliers). Vers
11 h 30, nous avons découvert,
grâce à une habitante, la "halte" de
Champagnolot. (Aurélien Schorsch)
Le maître, Monsieur
Poirrier, a photographié les deux classes dedans
et la maîtresse de Frasne, Madame Badot, nous a
tous abondamment "camescopés". (Laure
Bidoire)
De midi à 13 heures,
nous avons souffert car notre but était "perdu".
On ne voyait pas la gare de Dammartin, longtemps
cachée par deux cerisiers. Les maîtres et
quelques élèves attardés ont fait
honneur aux cerises aigres et aux petites noires... avant
"d'atterrir" enfin à la gare de Dammartin. (Emilie
Mouchot)
Quand nous sommes
arrivés, Arthur Guenat et sa famille
étaient déjà là, à
l'ombre de la gare. Chacun a sorti son casse-croûte
et ses boissons. Seulement trois élèves
avaient pensé à nourrir les
maîtres... (Claire Bouvier)
Les maîtres ont
protesté qu'on voulait les laisser mourir de faim.
(Charles Vermot-Desroches)
Comme les élèves
faisaient les fous sur les tas de graviers, nous
partîmes à 14 heures, en prenant soin de
passer par la route. A Montmirey-le-Château, nous
avons fait le plein d'eau de la fontaine. Nous
étions encouragés par la proximité
de notre école. (Lyse Bidoire)
Jusqu'à
Montmirey-la-Ville, il a fallu marcher vite et le
maître qui était derrière nous,
aboyait comme un chien de berger. (Lucie
Lüder)
Arrivés à
l'école maternelle, le maître Vincent
Auclair nous a offert ses robinets et nous avons
attaqué la dernière étape, la
re-traversée du Mont-Guérin. (Julien
Bidoire)
A l'école de Moissey,
nous sommes arrivés tous, bien fatigués par
la marche longue et difficile. Quelques minutes plus
tard, les cars ramassaient les écoliers. (Emmanuel
Pertus)
oOo
Nous avons tous trouvé
cette sortie culturelle intéressante, mais aussi
épuisante. Tout le monde connaît
maintenant la ligne et ses gares.
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