- -

l'année Courbet, 2007
0. tout Courbet XL
1. re bonjour
2. à nous deux, Paris
3. à nous deux, Paris
4. à nous deux, Dole
5. Courbet chez Grévy
6. Courbet à Moissey
7. Courbet à Ornans
8. à nous 2, Ruquier!
9. GC au Gd Palais
10. Courbet Le Texte
11. Artistes Tavellois

de plus en plus loin de moissey, à Paris

re-bonjour monsieur Courbet

8. l'enterrement à Ornans, tableau animé, joué, parlé et chanté

Courbet passe chez Ruquier

à Paris, à la téhision France 2 [deux], le 11 oct 2007

tableau écrit et mis en scène par Patrice Ducordeaux
lire la vie de Gustave Courbet sur wikipedia (web)
lire la vie de Gustave Courbet sur b_flagey (web)
lire le texte de Patrice Ducordeaux (version longue)

page [images et texte] de Isabelle Perrin

toutes les pages d'Isabelle Perrin

pour celles et ceux qui aiment écrire: Laurent Ruquier, Tout sur l'Ecran-Production, 14 avenue Trudaine, 75008-Paris

Pour celles et ceux qui préfèrent moissey.com à France 2 [deux]

Vous êtes ici sur une page intérieure avec des images un peu rognées. Pour lire des images aux dimensions maximales, cliquez sur le lien "0. tout Courbet XL" qui vous conduira sur un fichier de type exhaustif. Il vous faudra un grand écran (> ou = 1024) et une mémoire vive importante (un demi Gigo)...

sur le plateau

 

Courbet chez [Laurent] Ruquier

Emission "On n'a pas tout dit" du 11 octobre 2007.


 

Cette émission restera dans les "anales" de la télévision, puisque c'est là qu'elle y puise son inspiration et qu'elle s'y complaît.

 

Daniel Schick y avait chaleureusement convié la troupe "alter ego" de Patrice Ducordeaux pour la mettre à l'honneur et présenter son spectacle qui doit être joué près du Grand Palais le 28 octobre prochain; ce qui, à cette heure de grande écoute, et dans une émission de divertissement, est une gageure...

 

Mais la réalité a vite repris le dessus: la télévision A PEUR DU NOIR (et de la Culture): il ne faut pas faire zapper la ménagère de moins de 50 ans et tous ceux qui veulent "faire le vide" en rentrant du travail: il faut des couleurs, du public jeune et féminin en bustier moulant, des discours frivoles et creux, des plaisanteries graveleuses émaillées de gros mots.

 

L'accueil de la réalisatrice (Catherine Barma) fut donc froid et méprisant: des provinciaux? des costumes sombres? de la place pour tout le monde? Courbet? C'est qui? donner la parole au metteur en scène ou à ses comédiens? Beurk!!! Ca m'éneeerrrve!!!

 

Il a fallu négocier ferme pour passer quelques secondes à l'image et faire annoncer le spectacle à toute vitesse;

ah, mais si..., Courbet, il a peint "L'Origine du Monde", un sexe de femme, ça fait de l'Audimat!!! Sous prétexte de parler culture, on va ôter le "ture", et faire les trois quarts de la chronique là-dessus!

Alors, exit "le chêne de Flagey", exit "le portrait de Baudelaire", la portion congrue pour "Un enterrement à Ornans", aucun membre du groupe autour de la table de l'animateur, alors qu'un temps de parole énorme fut donné à trois invitées qui n'avaient rien à dire... un mépris total.

 

L'émission fut donc terriblement décevante pour tous ceux à qui l'on avait annoncé le passage de la troupe, et qui ont dû en subir le côté ennuyeux et vulgaire, sans vraiment voir leurs proches.

 

Cette journée fut quand même formidable et chaleureuse, dans le quartier de Montmartre ensoleillé...

En tout cas, elle fut riche en enseignements sur l'univers télévisuel vu de l'intérieur, un monde impitoyable et superficiel, où tout se passe dans l'urgence, où l'on fait des choix constamment racoleurs et mercantiles: des valeurs aux antipodes de celles de Patrice Ducordeaux et de ses comédiens.


Suite à ces événements regrettables, voici le petit brûlot que celui-ci a fait parvenir à France 2:

 

A l'attention de Daniel Schick et Violaine

 

Devant le flot de réactions reçues après notre passage dans l'émission enregistrée mercredi, je réagis à mon tour pour exprimer mon point de vue sur ce déplorable épisode ayant occasioné les tensions tristement vécues.

Certes, le point positif (il y en 2) [NDLR: il y en a deux] fut la découverte, pour la plupart, d'une ambiance de plateau télé. L'autre est l'annonce de notre spectacle du 28 octobre à Paris.

Malgré la bonne volonté d'arriver à un compromis, il reste les séquelles et cet éternel manque de prise en compte de l'Humain, y compris et surtout provincial !

Que dire de ces tergiversations sur l'organisation et la mise en place du public, sur l'isolement d'une partie de la troupe, dans une cage qui sert de loge, à qui l'on annonce qu'il n'y a plus de place dans le public, qu'il faut s'habiller, et 5 minutes après le contraire (alors qu'on nous impose une répétition pour gagner du temps !). Et le sucre d'orge pour calmer avec une mise en place hors plateau d'une partie des « rejetés » sur une estrade surélevée (on a failli leur jeter des cacahuètes). C'était pathétique et déplorable.

Quant au contenu de l'émission, franchement, on savait qu'on n'était pas à Ex Libris ou Bouillon de Culture mais atteindre ce niveau de racolage, avec les deux « créatrices » et leurs salades à 55 euros (le Pacs, on s'est vachement poilé), on s'est alors senti trahis. Vous avez même réussi à rendre vulgaire d'Ormesson avec cette exceptionnelle critique d'une Christine Bravo à l'aise dans ce registre fangieux. Le recul me permet d'affirmer qu'on aurait été à notre place à la table si on avait bien voulu y inviter un membre de notre troupe (quand je me suis présenté dans les discussions tendues comme Metteur en scène, le jeune assistant-chef de mes 2 [NDLR: de mes deux], me l'a resservi avec des ironiques « monsieur le metteur en scène » à chaque occasion) et j'ai compris où était notre trou que miss Barma avait d'ailleurs contribué à creuser. Les provinciaux de Franche-Comté n'ont rien à prouver en matière de Culture et finalement, se trouveront confortés dans leur démarche du spectacle « A nous deux Paris » qu'ils présenteront dimanche 28 octobre autour du Grand Palais, sans fard et sans camera.

Daniel (Schick) et Violaine : merci de votre accueil. Votre sincérité n'est pas mise en doute dans votre démarche culturelle ! Avoir réussi à placer Courbet dans un tel contexte relève de l'exploit et je ne sais pas si le téléspectateur va s'y retrouver. Nous, on a apprécié la séquence !

Merci à Laurent (Ruquier) pour sa disponibilité en fin de tournage. Les amateurs ont apprécié cet échange.

En tous cas, nous, aux plateaux TV, on préfère largement retrouver ceux du Jura, ils sont plus verts et l'air respiré y est plus sain !

Patrice Ducordeaux

 

Isabelle Perrin

le lieu de l'enregistrement

l'entrée des artistes!

la répétition: la troupe est encore "à l'honneur"...

la répétition: au fond, Daniel Schick, à droite, la réalisatrice...

... ici à l'écran, avenante et enthousiaste...

le hasard est parfois heureux!

la photo-souvenir...

...cherchez l'intrus!

cherchez Laurent Ruquier...

l'année Courbet, été 2007 (hors cadres)
0. re bonjour Monsieur Courbet, tout Courbet, fichier long et lourd, mais large (hors cadres)
1. re bonjour Monsieur Courbet, une répétition à Tavaux (hors cadres)
2. à nous deux, Paris, le filage du 2 juin 2007, à Tavaux (hors cadres)
3. à nous deux, Paris, la seconde, 1er juillet 2007, à Tavaux, en vrai cinémascope (hors cadres)
4. à nous deux, Dole, bas-de-ville, la 3e, 7 juillet 2007 (hors cadres)
5 . Courbet chez Grévy, la 4e et la 5e, 14-15 juillet 2007, en grand format (hors cadres)
6. après François 1er et De Gaulle, Courbet s'arrête à Moissey, 7 sept 2007, à 20 h, au château (hors cadres)
7. enfin G. Courbet de retour chez lui, à Ornans, 8 septembre 2007, à 17 h, Place Gustave Courbet (hors cadres)
8. Cette fois, à nous deux Paris, et pas pour rire, le 11 oct 2007, chez Ruquier & Barma (hors cadres)
9. L'enterrement à Ornans, au Grand Palais, à Paris, le 28 octobre 2007 (hors cadres)
10. Le texte de la représentation, Patrice Ducordeaux et Flora Mercier-2007 (hors cadres)
11. Les Tavellois courbetophiles et tous les autres artisans de la Victoire (hors cadres)

toutes les pages d'Isabelle Perrin

portail de moissey.com
e-nous écrire