au caveau du
                  village de moissey,
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                  moissey,
                  ses administrés remercient et honorent leur
                  maire pour ses trois décennies sur la
                  scène municipale
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                  sa vie et son
                  oeuvre, revisitées par Ch. Poirrier et dites
                  par Nicole Poirrier.
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                    Noëlle et Bernard
                  Chauvin, au cours du discours des voeux de janvier
                  2001.
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                   Bernard
                  Georges Gabriel Chauvin,
                  
                  son tour
                  
                  
                  de
                  moissey-l'ermitage
                  
                  en un tiers de
                  siècle.
                  
                   
                  
                  le dimanche 20
                  mai, 18 h, au caveau de moissey
                  
                  
                   
                  
                  1.
                  l'éclosion
                  (1937-1949) 
                  
                  2. sous le hangar
                  (1950-1959) 
                  
                  3. en bout de
                  piste (1960-1964) 
                  
                  4. le
                  décollage (1965-1977)
                  
                  5. le vol
                  continental (1977-1992)
                  
                  6. la
                  stratosphère
                  (1993-2004)
                  
                  7. la tour de
                  contrôle (1965-2004...
                  2010) 
                  
                  oOo
                  
                  
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                  Le petit Bernard quand il était
                  petit. (20 août 1939)
                | 
               
                  et la petite Noëlle aussi
                  (1945).
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                     1.
                     l'éclosion
                     (1937-1949)
                     
                     le
                     duvet
                     
                     A
                     Chaux-des-Crotenay, ces trois millénaires
                     derniers, il s'est passé deux
                     événements, dont l'un aura
                     marqué l'histoire de tous et l'autre,
                     l'histoire de nous.
                     
                     Le premier c'est le
                     retour de Jules César à Rome par
                     Genève agrémenté par une
                     difficile entrevue avec Vercingétorix, en
                     moins 52. Au cours d'une partie de canasta, l'un
                     des deux aurait triché, (l'entrevue
                     d'Alésia est controversée du fait
                     que les uns pensent qu'ils jouaient aux cartes
                     et d'autres aux dés).
                     
                     le second c'est la
                     venue au monde de Bernard Georges Gabriel
                     Chauvin, le 18 février 1937, après
                     Jésus Christ, soit 1989 années
                     plus tard. 1989, c'est-à-dire le
                     même nombre que la date du bicentenaire de
                     la révolution. Ça n'a rien
                     à voir avec mon propos, mais je ne
                     voudrais pas non plus que tout soit trop
                     simple.
                     
                     C'est sous le
                     double signe du Bernard et du Verseau qu'il
                     déboule sur la terre, le Verseau restant
                     le meilleur signe astrologique qu'on ait
                     inventé, quant au Bernard, il a largement
                     fait tache d'huile puisqu'on compte aujourd'hui
                     une quantité impressionnante de
                     Saint-Bernard, autrement plusse que de
                     Saint-Léon, mais nettement moins tout de
                     même que de Saint-Jacques.
                     
                      
                     
                     Dix-huit mois plus
                     tard, sa mère Suzanne, sa sur
                     Odette et son père René,
                     muté aux Services Vicinaux de Moissey,
                     descendent de la montagne (900 m d'altitude pour
                     se fixer à Moissey à 300 m, ce qui
                     fait un rabais de 66,66 %). Son jeune
                     frère Claude étant "in utriculo"
                     pour encore un bon moment.
                     
                     Dès octobre
                     1942, il fait son entrée solennelle en
                     Section Enfantine dans la petite classe conduite
                     par Mme Lesnes qui s'appelle Alice, et c'est
                     d'emblée le Pays des Merveilles, les
                     petits fauteuils d'osier, les petites tables,
                     les petits cahiers, les petits bouliers, les
                     bonpoints, les images et la pâte à
                     modeler.
                     
                     Ses premiers
                     succès dans ce qui appartient
                     déjà à l'Université
                     de Franche-Comté le conduisent ipso facto
                     (de ce fait) à la grande école,
                     sise salle des Quinze, dirigée par Albert
                     Lesnes, qui le tiendra en sa ferme garde
                     jusqu'à l'âge de 12
                     ans.
                     
                     L'année 1949
                     est celle de son admission au collège
                     technique de Dole, appelée la SUS pour
                     des raisons encore pas
                     éclaircies. 
                  
                  
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                  René, Suzanne, Bernard, Claude,
                  Odette (1937).
                | 
               
                  Odette et Bernard (1942)
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                  Bernard et Odette (1942).
                | 
               
                  Bernard tout seul (1948).
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                  Noëlle au théâtre
                  paroissial de Pointre (1954).
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                  Noëlle, sur
                  la place de Pointre (1955).
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                  Noëlle et sa soeur Colette
                  (1955)
                | 
               
                  Colette et sa soeur Noëlle
                  (1956).
                | 
             
          
          
          
            
               
                   
                     
                     2. sous le
                     hangar (1950-1959)
                     
                     (de
                     l'aviation civile)
                     
                     Là commence
                     l'apprentissage de la vie de groupe et de bahut,
                     sous les yeux pas toujours bienveillants de
                     l'Oeuf, du Nimbus et autres figures d'une large
                     notoriété. La mécanique
                     générale n'a plus de secrets pour
                     lui et dès 16 ans, et avec deux ans
                     d'avance, il en ressort avec C.A.P. et B.E.I. On
                     est en 1953.
                     
                     Bien sûr, la
                     raison pure, si elle avait prévalu,
                     l'aurait conduit encore plus haut, mais c'est
                     l'âge où on rêve de son
                     premier salaire, de moto et des
                     ingrédients qui vont dessus et autour,
                     les jeunes filles, enfin, les
                     filles.
                     
                     Il entre comme
                     tourneur de mécanique
                     générale chez Jeunet-Viard, une
                     boîte de mécanique qui fabrique
                     essentiellement des monte-grumes (c'est pour
                     monter les grumes). Après 4 années
                     de boutique, c'est la France, son ministre de la
                     Défense, qui l'appelle et le 3 mai 1957
                     (on ne sait pas l'heure) il part pour 18 mois en
                     Allemagne. Deux mois de classes à
                     Trèves dans la Cavalerie (il n'est jamais
                     tombé de cheval puisqu'il s'agit
                     d'auto-chars blindés et non plus de
                     chevaux) puis 4 mois de stage
                     d'électricité au 4e
                     Régiment de Cuirassiers à
                     Wittlich. A 12 mois d'armée il devient
                     sous-officier et fait partie du contingent qui
                     servira ADL, -Au-delà de la Durée
                     Légale- pour raisons d'Evénements
                     d'Algérie.
                     
                     C'est d'abord 5
                     mois à Mostaganem, dans une ferme, au
                     service auto où il devient sergent et
                     puis 5 mois dans le bled, sous la tente,
                     à Relizane pour s'occuper de liaisons,
                     d'armement, de munitions et de carburant (en
                     réalité, sa première vraie
                     expérience du camping au
                     soleil).
                     
                     La Patrie le
                     relâche, toujours vivant, fin septembre
                     1959, après une période de 28 mois
                     et demi. 
                | 
             
          
          
          
            
               
                   
                | 
               
                   
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                  Bernard et et son scooter
                  (1956).
                | 
               
                  A deux à pédalo...
                  (1960)
                | 
             
          
          
          
            
               
                   
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                | 
             
            
               
                  Sous les drapeaux, (1958)
                | 
               
                  ...là aussi.
                | 
             
          
          
          
            
               
                   
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                  En permission, (13 avril
                  1958)
                | 
               
                  avec sa nièce Françoise
                  Terrier.
                | 
             
          
          
          
            
               
                   
                     
                     3. en bout
                     de piste (1960-1964)
                     
                     juste avant
                     de s'envoler
                     
                     A son retour
                     d'Afrique du Nord, il entre au bureau
                     d'études des Ponts et Chaussées de
                     Dole où il suit une formation de deux
                     années pour devenir assistant
                     technique.
                     
                     C'est au cours de
                     cette nouvelle vie qu'il rencontre, au bal de la
                     fête d'Auxonne, en 1959, le dimanche
                     d'avant le Rosaire de Brans, une jeune fille de
                     Pointre qui s'appelle Noëlle Saget, et qui
                     deviendra, son épouse, la mère de
                     ses enfants avant d'être l'épine
                     dorsale de sa carrière. Ce n'est pas
                     facile de ne pas se tromper puisque Pointre est
                     un nid de Saget, comme Champvans un vrai repaire
                     de Viverge.
                     
                     Le dimanche
                     d'après, ils se rencontrent à
                     nouveau, après les
                     cérémonies du Rosaire de Brans, au
                     bal de Frasne, devenu
                     Frasnes-les-Meulières depuis
                     guère. Comme quoi, la religion, ça
                     a du bon... et même de
                     l'excellent.
                     
                     Sûrement
                     qu'ils se plûtes (verbe plaire au
                     passé simple) puisqu'un jour de juillet
                     1961, le 15, on sait pas non plus à
                     quelle heure, le maire de Pointre, Xavier Gamey
                     marie Noëlle et Bernard dans sa mairie et
                     l'abbé Giraud en fait autant dans son
                     église. Eglise qui fut tête de
                     paroisse des villages environnants jusqu'en
                     1644.
                     
                     Les jeunes
                     époux logent alors dans un appartement
                     aménagé dans la demeure des
                     parents Chauvin à Moissey, de 1961
                     à novembre 1967.
                     
                     C'est ici et
                     maintenant que le doigt du destin fait des
                     siennes. Arrive l'heure de bâtir à
                     ce jeune couple auquel le Bon Dieu va envoyer
                     une paire de garçons, Eric en 1962 et
                     Benoît en 1969. Deux garçons, ce
                     qui met les jeunes parents à l'abri des
                     problèmes habituellement
                     rencontrés avec les filles. Ils
                     deviendront (les petits), une fois grands, tous
                     les deux ingénieurs, le premier aux
                     États-Unis, le cadet en
                     France.
                     
                     Le doigt, ou la
                     main du destin, c'est la commune d'Authume qui
                     tarde à lui céder un terrain
                     à bâtir, au moment où rien
                     ne se présentait sur Moissey. Les
                     aléas de la vie font que les époux
                     Chauvin trouvent leur vie dans une parcelle de
                     la route de Dole, et les voilà
                     définitivement ancrés dans notre
                     métropole. Il sortira de leur
                     réflexion un pavillon de 146
                     mètres-carrés sur un terrain de 43
                     ares, ce qui fait un bâti de 3,95 %
                     sur la surface totale. Dès lors, il est
                     facile de s'apercevoir que le village (de
                     Moissey) vient d'hériter, en fait, du
                     futur maire d'Authume, ce que tout le monde aura
                     longtemps ignoré. 
                | 
             
          
          
          
            
               
                   
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                  Jour de noces à
                  Pointre...
                | 
               
                  ...le 15 juillet 1961.
                | 
             
          
          
          
            
               
                   
                | 
             
            
               
                  Eric et Benoît
                  (1971)
                | 
             
          
          
          
            
               
                   
                | 
             
            
               
                  Eric, Benoît, Bernard et la 204
                  Peugeot (1971).
                | 
             
          
          
          
            
               
                   
                | 
             
            
               
                  Les nouvelles têtes de
                  l'année 1977.
                | 
             
          
          
          
            
               
                   
                | 
             
            
               
                  Léon, Bernard et Pierre
                  Brantus.
                | 
             
          
          
          
            
               
                   
                     
                     4. le
                     décollage (1965-1977) et le co-pilotage,
                     "la
                     léonité"
                     
                     Le 1er août
                     1965, il est appelé au chevet du maire
                     tout fraîchement élu, Léon
                     Désandes, qui est bien
                     embêté avec la gestion du
                     cimetière, au chevet de son bureau de
                     maire, s'entend. Donc lui, Bernard, Léon
                     et un autre, et un théodolite T.16, ils
                     lèvent le plan de l'endroit. Ce travail
                     marque son entrée dans son
                     activité dite occulte au service de son
                     village. Le cimetière étant le
                     quartier du village où on se fait le
                     moins d'ennemis.
                     
                     De fil en aiguille,
                     de poteau en tuyau, d'école en cavole
                     (ça rime de partout), le voilà
                     devenant -et devenu- la vraie cheville
                     ouvrière de l'institution
                     communale.
                     
                     En 1971,
                     Léon Désandes l'appelle sur sa
                     liste électorale,
                     
                     en 1977, il
                     remplace Julien Ruisseaux au poste d'adjoint, et
                     le 26 janvier 1979, il permute avec le maire
                     Léon et s'installe pour 22 années
                     consécutives à la tête du
                     Palais Municipal de Moissey (36 années au
                     service de sa commune). C'est au terme de 14 ans
                     de mairie, que Léon Désandes,
                     commandant retraité de l'armée de
                     l'air, passe la main. 
                | 
             
          
          
          
            
               
                   
                     
                     5. le vol
                     continental (1977-1992)
                     
                     la mairie,
                     officiellement
                     
                     L'oeuvre
                     attaquée en 1965 se poursuit sans
                     relâche. M. Chauvin est un travailleur
                     acharné. Il se lève toujours
                     très tôt (le matin), traite ses
                     dossiers dans le temps présent. Il fait
                     partie de ceux qui pensent qu'il n'y a pas
                     besoin d'être cinq pour changer une
                     ampoule, lui qui le fait avec trois doigts.
                     Comme Lucky Luke, il travaille plus vite que son
                     ombre.
                     
                     Infatigable, il
                     étudie, il teste, il rencontre, il
                     interroge, il mesure, il calcule, il surveille,
                     il prend contact, il rédige, il monte et
                     remonte des deaussiers... (il y a 13000 verbes
                     dans la langue française...) c'est
                     Bonaparte, la taille en plus et la Corsitude en
                     moins.
                     
                     Son imagination
                     pour améliorer le village n'a comme
                     limite que le diamètre du trésor
                     municipal. Pas une dépense qui ne soit
                     mûrement envisagée, instruite et
                     surtout... subventionnée. Secondé
                     tout d'abord par ses secrétaires,
                     Raymonde Tignolet et ensuite par Christine
                     Tignolet, assisté par ses adjoints
                     Léon Désandes, Nicole Poirrier,
                     Jean-Marie Robinet, Paul Huillard, Michel Delhay
                     et René Delmas, il va continuellement de
                     l'avant, aidé par sa formation de
                     technicien de la DDE et toujours appelé
                     par son ambition personnelle de toujours faire
                     plus et mieux, et avec la sempiternelle
                     volonté de répondre à
                     toutes les questions, qu'elles émanent de
                     ses administrés, de particuliers et de
                     maires du canton.
                     
                     En cours de route
                     il sera rejoint par d'autres collaborateurs,
                     Martine Viel qui fera tourner le foyer-logement
                     d'abord comme une montre, puis comme une horloge
                     et Christel Poirrier, qui apportera, à
                     l'école communale, l'outil informatique
                     bien avant tout le monde.
                     
                     En 36 années
                     de sacerdoce, il aura changé 4 fois de
                     curé, 2 fois de secrétaire et
                     zéro fois d'instituteur. Doit-on en
                     déduire que les uns sont plus inusables
                     que les autres ?
                     
                     Pourtant, une
                     personne à son côté, dans
                     les coulisses de cette carrière, a tenu
                     le cap de ses deux mains, c'est Noëlle, son
                     épouse qui l'a constamment
                     entouré, qui a accepté d'ajuster
                     sa vie à la sienne, enfin celle sans qui
                     Bernard n'aurait pas pu devenir Monsieur
                     Chauvin.
                     
                     C'est aujourd'hui
                     tout naturellement que l'hommage et le
                     remerciement faits à Monsieur Chauvin
                     doit être partagé avec Madame
                     Chauvin.
                     
                      
                     
                     Avec Maurice
                     Besson, le village a commencé à
                     sortir de sa torpeur 
                     
                      par
                     l'acquisition de la nouvelle école, qu'on
                     appelle aussi immeuble Besson, du nom de son
                     oncle qui fut notaire à Moissey jusqu'en
                     1913, cette école qui est, de toute
                     évidence, la plus belle du
                     département, au moins
                     
                      par la
                     construction d'une poste extra-cantonale,
                     
                     
                      par
                     l'arrivée de l'eau en tuyaux et le
                     remembrement des terres
                     agricoles.
                     
                     Avec Léon
                     Désandes ont commencé les grands
                     chantiers. Le village avait besoin
                     d'égouts, alors on a acheté des
                     égouts et une station d'épuration.
                     Il suffisait de le dire. Certains villages
                     voisins n'en avaient pas encore besoin 20 ans
                     plus tard... Besoin de trottoirs ?
                     Voilà des trottoirs! Besoin de renforcer
                     le réseau électrique ? On a
                     renforcé... Tout l'un au bout de l'autre
                     pour que Moissey sorte de son
                     hibernation.
                     
                     Quand Monsieur
                     Chauvin a effectivement pris les rênes des
                     affaires communales, la spirale de la
                     rénovation s'est
                     accélérée.
                     
                      
                     
                     Nous le
                     citons :
                     
                     "C'est sur le plan
                     urbanistique et architectural, et avec la
                     création simultanée de nombreux
                     services à la population que les 5
                     Conseils Municipaux successifs où il fut
                     membre, ont porté leurs
                     efforts.
                     
                     L'essor d'un
                     village reposant sur sa vitalité, il
                     fallait, à tout prix, contrecarrer la
                     désertification qui, comme dans toutes
                     les petites communes rurales, ravageait et
                     ravage encore certains villages. Il fallait
                     mettre en place et développer une
                     politique forte de l'habitat en tout
                     genre
                     
                     Moissey comptait
                     346 habitants en 1978. Aujourd'hui, 23 ans plus
                     tard, il en compte 560, soit une augmentation de
                     65 %. Pour arriver à ces bons
                     résultats, plusieurs opérations
                     volontaires ont été menées.
                     Simultanément, dans le "vieux bâti
                     du village", amélioration du cadre de vie
                     par :
                     
                     
                     l'enfouissement des réseaux
                     aériens (E.D.F. et Télécom)
                     pour pas que les usagers s'entroupent
                     dedans.
                     
                      la
                     restauration de la Mairie avec 1 logement et de
                     la Résidence "Les Tilleuls" avec 2
                     logements et restructuration de la place. (En
                     fait, de résidence des Tilleuls, il n'y a
                     qu'un tilleul, tout comme celle des Marronniers,
                     sur 8 marronniers, il n'en reste plus que
                     deux...)
                     
                      la
                     suppression du point noir dans la
                     traversée du Village par la
                     restructuration de l'immeuble Massy
                     (ex-boucherie Raymond Clair) pour que les
                     camions s'arrêtent de frotter contre les
                     murs,
                     
                      la
                     restauration de l'église et de son
                     clocher et la rénovation de la Fontaine
                     Centrale, édifiée en 1765,
                     classée Monument
                     Historique.
                     
                     Coût
                     approximatif de ces aménagements : 7,5
                     MF.
                     
                      
                     
                     Pendant ce temps,
                     les Services n'ont pas été
                     oubliés avec
                     
                      la
                     construction d'un vestiaire, tout confort, au
                     Stade Moisseyais en 1989, pour que les footeux
                     puissent se rhabiller,
                     
                      la salle des
                     jeunes alliant 2 garages municipaux en 1990,
                     depuis le temps que les jeunes cherchaient un
                     endroit où ils pourraient ensemble,
                     deviser sur les divers courants de la
                     pensée contemporaine,
                     
                     
                     l'informatisation des écoles primaires
                     commencée en 1990 et continuée
                     depuis, équipement rivalisant avec ceux
                     des collèges départementaux et
                     depuis 1997, le site scolaire de l'école
                     de Moissey accroché à Internet
                     sous le nom "écoles du Mont
                     Guérin".
                     
                     
                     l'aménagement de la Supérette
                     multiservice Vivéco, avec 1 logement
                     locatif en 1993,
                     
                      et enfin la
                     Maison Médicale en 1995, accueillant 2
                     médecins et une infirmière, car
                     plus ça va, plus le progrès avance
                     et plus on a besoin de corps
                     médical.
                     
                     Coût
                     approximatif de ces aménagements : 3,5
                     MF.
                     
                      
                     
                     Cette politique
                     volontariste de développement durable a
                     créé une émulation par
                     l'accompagnement du secteur privé dans la
                     réhabilitation de nombreux logements
                     locatifs et l'amélioration du confort des
                     propriétaires occupants. Aujourd'hui, 227
                     foyers composent notre village et au moins une
                     dizaine encore sont en cours ou en
                     projet.
                     
                      
                     
                     La première
                     opération d'envergure fut la
                     réhabilitation osée de l'ancien
                     presbytère, pratiquement
                     désaffecté, aujourd'hui devenu
                     Résidence "Les Marronniers" avec la
                     création de 5 logements locatifs tout en
                     conservant à la Paroisse
                     l'équivalent d'un 6ème pour ses
                     besoins. Cette importante opération avait
                     reçu, dès 1981, l'accord
                     apprécié de Mgr Duchêne,
                     Évêque de Saint Claude. De plus, la
                     Paroisse de Moissey qui n'avait plus de
                     Curé résidant depuis des
                     années, a de nouveau retrouvé,
                     dans le cadre de la réorganisation
                     "Paroisses 2000" un nouveau Curé
                     officiant sur 16 villages réunis, sous
                     l'égide "Paroisse Notre Dame du Mont
                     Guérin" et occupant l'un des 5 logements
                     tout confort de la Résidence.
                     
                     
                     Coût de
                     l'opération : 2 MF de 1983, il y a
                     18 ans.
                     
                      
                     
                     La seconde,
                     d'envergure encore plus gigantesque fut, entre
                     1988 et 1996, l'aménagement et
                     l'urbanisation de "haut de gamme" du quartier
                     d'habitation du Mont Guérin, avec 16
                     pavillons locatifs, un foyer-logement pour
                     personnes âgées de 50 places et 10
                     parcelles à bâtir. Sur ces
                     dernières, cette année devait voir
                     l'aboutissement de la construction de 7
                     pavillons d'habitation privés.
                     
                     
                     Coût : 4 MF
                     pour les réseaux et la voirie, 7 MF pour
                     les pavillons locatifs et 16 MF pour le Foyer,
                     soit au total 27 MF auxquels s'ajoutent les
                     pavillons privés.
                     
                      
                     
                     Sans vouloir faire
                     de l'autosatisfaction, déclara M.
                     Chauvin, mais seulement à regarder la
                     réalité en face, les
                     investissements décidés par les
                     Conseils Municipaux successifs pour un montant
                     approximatif de 40 MF (soit 4 milliards de
                     centimes, ou 6,1 millions d'Euros 2001), Moissey
                     est devenue en 20 ans, un bourg rural
                     agréable, bien équipé,
                     où il fait bon vivre, et de
                     surcroît, bien situé
                     géographiquement puisqu'il se place
                     à 15 minutes de Dole, 40' de Dijon, 50'
                     de Besançon et 2 h 50 du centre de Paris,
                     Place de l'Etoile" (et 3 minutes d'Offlanges
                     intra-muros, Note De La
                     Rédaction).
                     
                      
                     
                     Puis avec la fin du
                     millénaire, le marathon de la
                     rénovation ne cesse de se
                     poursuivre.
                     
                      le
                     renouvellement pour la 3e fois depuis notre
                     entrée "pionnière" dans le
                     système informatique en 1987, de la
                     configuration complète des Services de la
                     Mairie, ce nouvel équipement permettant
                     d'aborder sans problème l'an 2000
                     (à maire de course, mairie de
                     course)
                     
                      et l'achat
                     pour les écoles primaires du dernier
                     modèle d'Apple France, la machine iMAC,
                     permettant de naviguer aisément sur
                     Internet.
                     
                     Mais aussi des
                     travaux:
                     
                      la 2e et
                     dernière tranche de rénovation des
                     écoles et l'aménagement de deux
                     rues.
                     
                     De nombreux projets
                     ont été inscrits dont certains
                     viennent d'être
                     réalisés :
                     
                      le
                     ravalement de la Poste et de la Résidence
                     "Les Marronniers",
                     
                      un abri-bus
                     sur l'Esplanade du Château, afin que les
                     mamans d'élèves puissent
                     échanger de grandes idées,
                     à l'abri d'un climat de plus en plus
                     continental,
                     
                      la mise aux
                     nouvelles normes du Caveau, salle des
                     fêtes, de la joie et parfois de la
                     bière,
                     
                      la pose des
                     plaques de rues, 600 trous forés par MM.
                     Delhay et Delmas, la DDE ayant scellé
                     quelque 22 mâts de signalisation et
                     posé trois miroirs sécurisant la
                     circulation routière. Comme pour compter
                     les ânes, on divise par quatre pour
                     découvrir que les plaques, c'est 150,
                     donc les rues, 75 ???
                     
                      la
                     réfection de la Rue Haute, son tapis, son
                     caniveau, ses thuyas...
                     
                     
                     l'étude de faisabilité par
                     tranches d'un espace public polyvalent de
                     loisirs en plein air, sur le site aux abords du
                     Château,
                     
                      l'aménagement
                     d'un nouveau secteur de sépultures
                     à concéder et des travaux
                     d'assainissement pluvial au cimetière, de
                     façon à ce que nos chers
                     défunts puissent profiter eux aussi de la
                     Croissance,
                     
                      la
                     réalisation de grosses réparations
                     sur les escaliers dangereux de la ruelle de
                     l'Eglise, pour éviter que nos pieux
                     concitoyens ne se cassent du fémur
                     à la sortie de la
                     Prière,
                     
                      la
                     remise à neuf de notre défense
                     incendie par le remplacement de 4 poteaux,
                     d'autant que notre compagnie de pompiers est
                     éteinte depuis 1991 pour cause de
                     départementalisation,
                     
                      l'acquisition
                     d'un tracteur de pelouse pour mieux entretenir
                     les importants espaces engazonnés de la
                     commune. Mieux et aussi plus
                     vite.
                     
                      le retour de
                     La Licorne, d'après le travail et sous
                     les pinceaux de René Delmas, qui
                     s'était sauvée dans la montagne,
                     mais heureusement, Moissey a son Mr
                     Seguin...
                     
                      la mise aux
                     normes du terrain de football, pour que l'OM
                     (l'Olympic Moisseyais) puisse enfin monter en
                     quatrième division,
                     
                     
                     l'aménagement des locaux de la Mairie
                     pour accueillir un conseil municipal passant de
                     11 à 15 membres, car plus on est de fous
                     et plus on rit, dit-on... Enfin,
                     disait-on.
                     
                      le titre de
                     Commune Eco-citoyenne en hommage à
                     l'excellent tri des habitants de Moissey. Non,
                     l'excellent tri des déchets des habitants
                     de Moissey
                     
                     
                     l'équipement d'un terrain de jeux pour
                     les enfants de trois à quinze ans, sur
                     l'Esplanade du Château,
                     
                      la
                     création du site Internet "Mairie de
                     Moissey" moissey-point-com avec ses adresses
                     électroniques, pour les amateurs de
                     vieilles images et de vieux écrits,
                     enfin, de vieux trucs,
                     
                      la mise en
                     réseau ethernet des quatre nouvelles
                     grosses machines de
                     l'école,
                     
                      et en projet
                     gros et proche, l'aménagement du Centre
                     Village, dans le cadre de la rubrique "Coeurs de
                     Villages" du programme "Avenir du Territoire
                     Saône-Rhin", importante opération
                     à réaliser sur deux années
                     au moins, pour pouvoir garer encore plus d'autos
                     qui viennent à la
                     messe...
                     
                      
                     
                     Cette liste n'est
                     hélas pas exhaustive, nos meilleurs
                     reporters en auront forcément
                     oublié, mais tous les Moisseyais et
                     toutes les Moisseyaises, auront constaté
                     le progrès inéluctable de leur
                     commune sous la présidence de M. Chauvin.
                      
                | 
             
          
          
          
            
               
                   
                | 
             
            
               
                  Au cours d'un banquet avec le
                  président Pierre Brantus
                  (1981).
                | 
             
          
          
          
            
               
                   
                | 
             
            
               
                  Le maire, la mairesse et les conscrits
                  (1995).
                | 
             
          
          
          
          
          
            
               
                   
                     
                     6. la
                     stratosphère
                     (1993-2004)
                     
                     le conseil
                     général
                     
                     De par, son
                     ouverture aux problèmes locaux, de son
                     énergie et sa compétence
                     généraliste et
                     spécialisée, il se retrouve
                     très rapidement à la tête du
                     Sivom du canton de Montmirey-le-Château et
                     encore à sa Présidence lorsque que
                     ce dernier se transforme en Communauté de
                     Communes du Far-West Jura, non du Nord-Ouest
                     Jura.
                     
                     Lorsque Pierre
                     Brantus, conseiller général du
                     canton décède en 1989, c'est son
                     épouse qui lui succède jusqu'en
                     1992, puis c'est Bernard Chauvin qui occupera ce
                     siège de 1992 à 1994. Dès
                     cette date, ses compétences
                     l'amènent naturellement à
                     présider la commission
                     infrastructures-transports et
                     l'ADIL.
                     
                     Les récentes
                     élections départementales de mars
                     2001 qui redistribuent un tiers des autres
                     mandats le propulsent cette fois à la
                     Vice-Présidence des Infrastructures
                     jusqu'en 2004. 
                | 
             
          
          
          
            
               
                   
                | 
             
            
               
                  En représentation
                  (1994).
                | 
             
          
          
          
            
               
                   
                | 
             
            
               
                  Avec ses pairs et le Président
                  Gérard Bailly (1996).
                | 
             
          
          
          
            
               
                   
                | 
             
            
               
                  L'église de Moissey, huile sur
                  toile de Noëlle, 2001.
                | 
             
          
          
          
            
               
                   
                     
                     7. la tour
                     de contrôle (1965-2004...
                     2010)
                     
                     M. Chauvin ne
                     travaille pas que la nuit, mais aussi le jour.
                     Pour le travail de nuit, il risque maintenant
                     d'être sérieusement
                     concurrencé par les femmes qui viennent
                     d'obtenir du Parlement Français le droit
                     de trimer la nuit. Elles en ont de la chance,
                     droit de procréer, droit de voter, droit
                     d'élever des enfants tout en ayant un
                     métier, où (et surtout quand) tout
                     cela
                     s'arrêtera-t-il ?
                     
                     Toujours plus
                     technicien que philosophe, il ne s'embarque
                     jamais dans des directions fumeuses qui sont
                     loin d'être probantes pour le
                     bien-être de ses administrés. Il a
                     l'habitude d'aller à l'essentiel et c'est
                     pour cela qu'on ne pourra jamais le surprendre
                     dans des palabres vaines ou stériles. (Ni
                     courtes d'ailleurs)
                     
                     Politiquement, il a
                     évacué les notions subtiles tant
                     mises en avant par les politiciens
                     professionnels qui se rangent habituellement
                     sous les vieilles bannières de gauche et
                     de droite. Aussi, dès qu' il l'a fallu,
                     il a travaillé sous l'étiquette de
                     centriste puisque, au Conseil
                     Général notamment, il n'est
                     guère possible de se revendiquer
                     seulement "technicien et
                     indépendant".
                     
                     C'est dans le
                     même souci de rationnalisation qu'il se
                     nourrit d'une manière simple et donc
                     qu'il y a plein de bonnes choses qu'il n'aime
                     pas manger. 
                     
                     Et c'est encore
                     dans ce souci de ne pas manger tout ce qui se
                     mange qu'il a décidé d'apprendre
                     une recette de cuisine, mais pas deux: il s'agit
                     de la recette des oeufs durs à l'eau. Le
                     temps ne nous est pas donné de disserter
                     autour d'oeufs durs qui se feraient sans eau,
                     mais sachez que cela existe. Aussi, là
                     encore, la bien douce Noëlle (dit-on) a
                     bien dû s'adapter pour que survive son
                     homme d'action de mari, et c'est pourquoi,
                     à ce titre-là, en plus des autres,
                     elle aura mérité l'appellation de
                     Femme de Maire et de Conseiller
                     Général. De
                     France.
                     
                     Côté
                     sport, ceux qui lui avaient offert un
                     vélo ont sagement bien fait, car il a
                     traité ce véhicule avec un
                     très grand respect, et nous apprenons
                     chaque jour qu'il n'en a jamais abusé.
                     Quand le temps le permet et quand la pelouse
                     l'exige, on peut toutefois le voir courir
                     derrière sa tondeuse, pour qu'elle
                     n'aille pas n'importe où.
                     
                     Côté
                     arts, il se délecte de l'accordéon
                     le dimanche matin et c'est sa femme qui brode
                     depuis toujours et qui peint depuis
                     peu.
                     
                     C'est donc un
                     être humain complet qui s'expose
                     aujourd'hui à nos regards, qu'on pourrait
                     ériger en exemple aux
                     générations futures s'il
                     n'était pas tant bavard. Mais comme il
                     dit, la perfection n'existe pas, et
                     peut-être a-t-il raison.
                     
                      
                     
                     L'année 2001
                     arrive, sans précipitation, avec ses
                     beaux habits de première année de
                     la décennie, du siècle et du
                     millénaire et dans la foulée, le
                     renouvellement des équipes
                     municipales.
                     
                     Ceux qui
                     connaissent Moissey savent, que les soirs
                     d'été, en ne fermant pas ses
                     fenêtres, montent d'une grande belle mare
                     les accents d'un beau concert de grenouilles.
                     L'a-t-il entendu, ce beau concert, qui
                     mélange allégrement "les
                     grenouilles qui demandent un roi", "le
                     chêne et le roseau" et "la grenouille qui
                     veut se faire aussi grosse que le boeuf".
                     Certains soirs, ce sont toutes les Fables de La
                     Fontaine qui montent en même temps vers le
                     ciel. Dame Noëlle, qui n'a ses oreilles
                     dans aucune de ses poches, lui dit alors,
                     "Bernard-Georges-Gabriel, mon ami, entendez-vous
                     monter dans l'azur du soir, le choeur des
                     grenouilles" ? 
                     
                     &emdash; Oui,
                     certes, assurément, m'amie, Dame
                     Noëlle,
                     répondit-il...
                     
                     Monsieur
                     Bernard-Georges-Gabriel Chauvin ne fait ni une
                     ni deux pas plus que trois, et il décide
                     de laisser à d'autres le soin de
                     bichonner sa commune.
                     
                     Comme la France
                     passe à l'Euro, la commune passe au
                     Michel.
                     
                      
                     
                     Ainsi
                     s'éclipse en douceur le 32ème
                     maire de Moissey de la République
                     Française.
                     
                      
                     
                     Au sommet de son
                     art, au top de sa forme, au faîte d'une
                     expérience enrichie d'un tiers de
                     siècle au service de ses paroissiens...
                     c'est par politesse qu'il s'en va, au grand
                     regret de ceux qui l'apprécient et qui ne
                     voient qu'en lui. Ainsi et aussi, il
                     concède à Dame Noëlle qu'il
                     doit maintenant la rembourser de tout ce temps,
                     de ces milliers d'heures qu'il a
                     empruntées sur le temps familial. Avec
                     cela, son héritier numéro deux
                     vient d'entrer en promesse de paternité
                     (comprenez : qui vient de faire un
                     tout-petit à la bru de ses parents; ce
                     tout-petit va s'appeler Juliette dès le
                     nez dehors).
                     
                     Bien sûr, il
                     va continuer à tout savoir, des tuyaux
                     d'eau, des buses des égouts, du
                     renforcement électrique, des poteaux, des
                     regards, des canaux souterrains, des quatre
                     vieilles (il s'agit des impôts communaux,
                     du moins ces quatre-là, car des vieilles,
                     nous en connaissons, elles sont bien plus que
                     quatre!) et toute la fiscalité locale, de
                     la DGE, les secrets du cadastre, aussi c'est
                     tout naturellement, que tout en n'occupant plus
                     le trône de premier magistrat, qu'il va
                     devenir consultant, un magistral consultant. Il
                     va donc achever sa présence publique
                     municipale comme il l'a commencée,
                     c'est-à-dire comme
                     consultant.
                     
                     Tout baigne puisque
                     le dernier renouvellement des Conseillers
                     Généraux lui a offert la
                     Vice-Présidence aux Infrastructures, sa
                     spécialité directe, et à
                     laquelle il se donne depuis
                     toujours.
                     
                      
                     
                     Ses anciens
                     conseillers municipaux, ses adjoints, ses
                     proches collaborateurs et ses amis de longue
                     date, ont décidé de lui faire une
                     "haie d'honneur communale" et le nouveau conseil
                     municipal a décidé de le faire
                     "maire d'honneur" de sa commune.
                     
                     Ils sont venus, ils
                     sont tous là -ou presque. Enfin tous ceux
                     qui ont pu (verbe pouvoir). Ce n'est pas qu'on
                     ne le reverra plus, mais tous ont compris que
                     c'était ce jour et ce jour seulement
                     qu'on aura pu témoigner son affection
                     à l'homme.
                     
                     Monsieur Bernard
                     Georges Gabriel Chauvin, au nom de tous les
                     habitants présents et passés le
                     long de votre tiers de siècle
                     consacré aux autres, au nom de ceux qui
                     auraient voulu être ici ce soir, au nom de
                     tous nos descendants encore trop petits pour
                     mesurer la hauteur de votre parcours,
                     
                     
                     je vous dis
                     Mercis (avec un "s")
                     
                      
                     
                     et je vais
                     confier -toujours au nom de tous-
                     
                     
                      à
                     notre premier adjoint, archéologue et
                     historien René Delmas, le plaisir de vous
                     remettre le titre de "Maire d'Honneur de
                     Moissey" qu'il a lui-même enfanté,
                     sans se casser la
                     malléole...
                     
                      puis,
                     à la directrice du foyer-logement,
                     Martine Viel, celui de remettre à Dame
                     Noëlle le bouquet attribué aux
                     vainqueurs.
                     
                      ensuite,
                     à sa précieuse secrétaire,
                     Christine Tignolet, le soin de vous remettre le
                     cadeau de toute l'assemblée
                     présente,
                     
                      enfin,
                     à Bernard Terrier et son accordéon
                     et ses choristes, la joie d'entonner la chanson
                     culte de notre... notre grand
                     maire,
                     
                     oui, de
                     notre Grand Maire. 
                | 
             
          
          
          
            
               
                  
                   M. Chauvin, sa femme, sa
                  moto, son village (1998).
                | 
             
          
          
          
          
          
          
          
            
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                  moissey.com
                | 
               
                  
                | 
             
            
               | 
                  
                | 
               
                  articles sur Bernard
                  Chauvin
                | 
             
            
               | 
                  
                | 
               
                  
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                  9. Souvenirs du citoyen-moisseyais
                  Bernard Chauvin*
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                  autres pages avec Bernard
                  Chauvin
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                  le grand oeuvre
                  de Bernard Chauvin
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